À la suite d’une rencontre en 2015 avec Julien Clairet, un antiquaire de marques, une collaboration est née pour retrouver l’histoire et l’iconographie de marques destinées à renaître. Recherche de témoins, anciens dirigeants et ou salariés, plongée dans les archives, visites sur le terrain permettent de retrouver les éléments.
La restitution - sous forme de fichiers - nourrit la communication de ces marques et contribue à la création d’un actif immatériel sous forme d’histoires. C’est un investissement intéressant, à la fois patrimonial, affectif et prospectif.
En 2018, un travail identique a été mené à la demande d’autres propriétaires de marques.

• Schneider (Radios et télévisions), une entreprise fondée par deux frères venus de Czernowicz et dont les appareils connurent un immense succès jusqu’à la reprise par Philips dans les années 1970.
• Radiola qui équipa tous les foyers de France
• Les piles Mazda et leur fameuse « lumière blanche »
• Gaston Jaunet, une histoire du prêt-à-porter chic, née dans le choletais.
• Bélier-Lainé et ses couvertures et tapis que les compagnies de voyages les plus chics et les palaces souhaitaient posséder.
• Kirby Beard – la reine de l’épingle et de l’aiguille née à Gloucester en 1743. Dans le magasin ouvert en 1877, au 5 rue Auber, les articles les plus élégants faisaient l’ouverture des saisons. Des carnets de chez Kirby-Bird furent utilisés par Proust pour certains de ses écrits.
• Apricot - une start-up des années 1980 qui fut à l’époque un petit Apple.
• Gringoire, le pâtissier de Pithiviers et ses recettes pluriséculaires de pâtés d’alouette, de pain d’épices et de gâteaux.
• Nivôse, une collection de vêtements de ski créée dans les années 1930
• Bouillet-Bourdelle, le spécialiste de l’inox dont la platerie et les couverts servirent aux rois du Maroc comme aux passagers du Concorde.